Skip links

Accompagnateur.rice

La profession d’accompagnateur.rice social.e peut séduire par son aspect varié et multipotentiel, ainsi que par l’éventail des connaissances et compétences qu’elle demande et permet d’acquérir. 

 

Description

Être accompagnateur social, c’est « simplement » accompagner les personnes. En général, on est amenés à travailler dans un domaine spécifique (le logement ou l’insertion socio-professionnelle par exemple), mais cela peut être un accompagnement plus général. C’est un métier un peu hybride, entre celui d’éducateur spécialisé et celui d’assistant social. 

Le principe de ce métier d’accompagnateur social est d’aider la personne à franchir les étapes d’une ou plusieurs problématiques, en servant d’interface entre elle et les (nombreux) services sociaux, face auxquels elle peut parfois être perdue. Donc l’accompagnateur.rice définit le ou les problèmes, définit les priorités, voit les solutions qui peuvent être mises en place et aide à aller vers ces fameuses solutions. 

Un métier d’équilibriste  

Dit comme ça, en très résumé, ça peut paraître simple, voire simpliste. Il n’en est évidemment rien. Le décalage entre la problématique et la prise de conscience de cette dernière par la personne peut être grand, tout comme le décalage entre les souhaits de la personne et le principe de réalité. Là réside tout l’art d’équilibriste de notre métier : accompagner la personne à partir d’où elle se trouve, l’aider à prendre conscience de sa situation, de ce qu’elle souhaite et l’accompagner vers cet état désiré, en prenant conscience de la réalité et de ses ressources. 

Un travail individuel varié et au long cours  

Concrètement, cela implique un travail individuel au long cours, avec des entretiens formels, mais aussi des rencontres parfois au domicile, un accompagnement pour diverses démarches administratives, parfois un accompagnement dans d’autres institutions, en rendez-vous avec d’autres professionnels du social. C’est un métier qui nécessite de pouvoir exercer en terrains variés et de pouvoir travailler sur différents registres. 

Très concrètement…  

Il faut pouvoir travailler autour de l’objectif des personnes, mais aussi les aider très concrètement dans la réalisation de ce dernier. Cela peut prendre diverses formes, comme accompagner à un rendez-vous au CPAS, ou encore aider à comprendre un contrat de bail, etc. Mais aussi aider à trouver des activités, un stage d’insertion professionnelle etc. Comme pour beaucoup de professions du secteur social, les casquettes sont variées et il faut en changer souvent, mais les aptitudes de base restent l’empathie et la capacité à travailler dans un certain cadre tout en s’adaptant à la réalité des personnes. Bien entendu, il faut soi-même s’y retrouver un minimum en matière administrative, mais aussi savoir travailler dans la vie quotidienne des personnes. 

 

Quelles sont les compétences à développer ?

  • Analyser et comprendre les problématiques ;
  • Donner un ordre de priorité ;
  • Assumer une organisation planifiée tout en gardant une certaine souplesse pour faire face aux imprévus ;
  • Avoir une bonne connaissance de la législation et des institutions ;

Quelles sont les qualités à avoir ?

  • Sens de l’écoute ;
  • Empathie ;
  • Autonomie ;
  • Adaptabilité.

 

Formation

En général, l’accompagnateur social va disposer d’une formation de base d’assistant social ou d’éducateur spécialisé, mais pas uniquement. Beaucoup sont psychologues, ergothérapeutes, etc. Si elle est importante au regard des connaissances qu’elle va offrir, la formation de base n’en est pas moins une base. Le plus intéressant réside souvent dans l’expérience professionnelle, qui, à partir du moment où elle est variée, permet d’acquérir et de mobiliser des compétences intéressantes dans l’exercice d’une telle profession, touche à tout. 

Au programme du Bachelier, vous y étudierez les sciences fondamentales et biomédicales (l’anatomie, la biologie), les sciences humaines (la psychologie, la science de l’éducation, la sociologie), l’art de la psychomotricité avec des stages pour mieux vous imprégnez du métier de psychomotricien-enne. 

Les étudiants qui sortent de cette formation de 180 crédits d’enseignement obtiennent le grade académique de Bachelier en psychomotricité officiellement reconnu par la Fédération Wallonie- Bruxelles. Par contre, il est important de savoir que depuis quelques années, la profession de psychomotricien fait l’objet de nombreuses polémiques. En cause ? La décision de l’ancienne ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, de ne pas reconnaître le métier de psychomotricien comme profession paramédicale. Conséquence : les diplômés ne peuvent pas effectuer certains actes thérapeutiques. 

Notons encore qu’il existe aussi une formation en psychomotricité d’une durée d’une année d’apprentissage et accessible après un premier diplôme en psychopédagogie, paramédical ou social. Dans ce cas, il s’agit d’une formation relevant du champ pédagogique. Mais attention, ici, il s’agit non pas de travailler en tant que psychomotricien mais d’obtenir une qualification en psychomotricité en conservant son titre initial. 

Possibilités de carrière

En tant qu’accompagnateur.rice, le salaire se trouve entre 2.400€ brut en début de carrière et 3.100€ brut en fin de carrière, selon le Compas des salaires du site Références.be. 

Salaire 

Selon le site salaires.be, le salaire brut mensuel moyen d’un.e psychomotricien.ne qui débute dans le métier est de 2.564 euros. Vous souhaitez plus de détails ? On vous conseille notre article Salaire : combien gagne un psychomotricien un Belgique ? (guidesocial.be)

L’évolution professionnelle du psychomotricien-enne 

Une fois le diplôme en poche, la possibilité de travailler dans de différents secteurs d’activités, en qualité d’indépendant ou d’intégrer un service ou établissement social, hospitalier, d’accueil et bien d’autres encore s’offrent à ce-tte professionnel-lle : 

  • Centre d’accueil de la petite enfance 
  • Les crèches 
  • Les pré gardiennats 
  • Les maisons maternelles 
  • Consultation ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance) 
  • Centres PMS (centres psycho-médico-sociaux) 
  • Les services et centres de santé mentale 
  • Les maisons médicales 
  • Les structures d’accueil pour personnes handicapées 
  • Les centres médicaux et hôpitaux (néonatologie, pédiatrie, neurologie, psychiatrie, traumatologie, revalidation, gériatrie, soins palliatifs) 
  • Les centres de réadaptation fonctionnelle 
  • Les maisons de repos et les maisons de repos et de soins 
  • Les institutions de l’aide à la jeunesse 
  • L’enseignement spécial 
  • L’enseignement fondamental et secondaire ordinaire 
  • En consultations privées 
  • Les structures d’accueil conjoint parents-enfants 
  • Les maisons de quartier 
  • Lieux d’animation et de loisirs 

Les derniers contenus sur le site du Guide Social

A la recherche d'un job ?

Découvrez les offres d'emploi pour la fonction de psychomotricien.ne sur le site du Guide Social

Voir les offres

Podcast

Massimo est psychomotricien dans un centre pour enfants sourds avec une psychopathologie. Ce dernier participe au développement global de ces enfants, en plaçant le corps et l’esprit au même niveau. 

Dans cet épisode, Massimo revient sur l’approche multidimensionnelle de la psychomotricité dont l’approche est de travailler le corps à travers ses fonctions biologiques, mécaniques mais aussi psychiques et émotionnelles.   

Famille d’accueil, président de l’Union Professionnelle Belge des Psychomotriciens Francophones, engagé pour la reconnaissance de son métier, enseignant dans plusieurs écoles, … ce Carolo d’adoption a plus d’une corde à son arc !   

On met sur le cap sur une rencontre passionnante et authentique !   

Découvrez la vidéo