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Accueillant·e d’enfants

Vous êtes patient.e, dynamique et créatif-ve et vous aimez travailler auprès des enfants en bas âge ? Le métier d’accueillant.e d’enfants pourrait être fait pour vous. Voici les missions, les compétences et les étapes à passer pour exercer cette profession. 

 

 

Description

S’occuper des tout-petits et les accompagner dans leur développement avant l’entrée à l’école, c’est le rôle de l’accueillant.e d’enfants.

Ses principales missions 

L’accueillant.e d’enfants peut accueillir des enfants de zéro à six ans à son domicile ou dans un lieu adapté. Quel que soit le lieu d’accueil, les conditions de sécurité, de salubrité et d’hygiène imposées par l’ONE doivent être respectées. 

Il ou elle s’occupe généralement d’un nombre limité d’enfants dans un contexte familial. 

Le rôle de l’accueillant.e d’enfants est de veiller à leur bien-être, à leur éducation et à leur développement. Ainsi, le ou la professionnel.le s’occupe des soins d’hygiène (toilette, change…) ; accompagne les enfants dans la réalisation de gestes quotidiens (repas, habillage…) et met en place des activités d’éveil. 

L’accueillant.e d’enfants doit être attentif-ve aux besoins spécifiques de chacun.e (handicap, difficultés de développement…), afin de garantir la meilleure intégration possible. 

Enfin, le travail se met en place en étroite collaboration avec les parents et les échanges doivent être quotidiens. 

Quelles sont les compétences à développer pour exercer ce métier ?

  • Être flexible, pouvoir s’adapter aux situations, tout en gardant une certaine discipline afin de maintenir son organisation ;
  • Être sérieux-se, fiable et donc digne de confiance pour entretenir une relation durable avec les enfants et les parents ;
  • Connaitre et comprendre les besoins des enfants en bas âge : les repos, les toilettes, les repas adaptés, les activités d’éveil et d’apprentissage… ;
  • Être en mesure d’apporter le réconfort et les premiers soins si nécessaire ;
  • Respecter les normes de sécurité, de santé, d’hygiène et gérer l’intendance, le matériel du lieu d’accueil ;
  • Être capable de participer à des réunions d’équipe (dans certains cas) ;
  • Assurer le suivi administratif.

Quelles sont les qualités à avoir ?

  • La patience et la tolérance
  • L’empathie et l’écoute
  • Un bon contact avec les enfants
  • Le sens de l’observation et la vigilance
  • La résistance au stress et la réactivité
  • Le dynamisme et la créativité

Formation

L’accueillant.e d’enfants peut passer par différentes formations, selon le niveau d’études.

 

Titres de niveau secondaire (enseignement de plein exercice, en alternance ou en promotion sociale) :  

  • Puériculteur ou puéricultrice 
  • Educateur ou éducatrice – Agent d’éducation 
  • Aspirant en nursing 
  • Auxiliaire de l’enfance (formation complète) (lien vers 1.3) 
  • Educateur ou éducatrice spécialisée 
  • Accueillante d’enfants IFAPME/EFP (+ CESS obligatoire) 

Titres de niveau supérieur (baccalauréat) :  

  • Sciences psychologiques 
  • Sciences de l’éducation 
  • Sciences psychologiques et de l’éducation 
  • Educateur ou éducatrice spécialisée 
  • Instituteur ou institutrice maternelle/préscolaire 
  • Logopède 
  • Assistant(e) en psychologie : option psychologie clinique / option psychopédagogie et psychomotricité / option psychologie du travail et orientation professionnelle 

Titres de niveau supérieur (bachelier/licence/master) : 

  • Logopédie 
  • Sciences psychologiques 
  • Sciences de l’éducation 
  • Sciences psychologiques et de l’éducation 

Combien coûte la formation ? 

Le coût de la formation dépend bien évidemment du parcours choisi. Par exemple, pour l’IPFAME, les droits d’inscription sont compris généralement entre 220 et 350€ ou plus. 

 

Possibilités de carrière

L’Office national de l’enfance (ONE) a la charge d’assurer l’agrément, le subventionnement, l’organisation, l’accompagnement, le contrôle et l’évaluation des milieux d’accueil. 

Ainsi, toute personne étrangère au milieu familial qui organise de manière régulière l’accueil d’enfants âgés de 0 à 12 ans doit introduire préalablement une déclaration auprès de l’ONE et se conformer au Code de Qualité de l’accueil. 

Les différents statuts 

Il existe différentes façons d’exercer ce métier : 

  • Accueillant.e indépendant.e  

Les accueillant.es d’enfants indépendant.es / autonomes (anciennement appelé.es gardien.nes à domicile) ne dépendent d’aucune structure mais sont contrôlé.es par l’ONE. 

Les conditions de travail  

Le ou la professionnel.le travaille seul.e ou en co-accueil comme personne physique sous le statut d’indépendant. 

Il ou elle fixe ses horaires et ses tarifs auprès des parents qui la ou le rémunèrent directement. 

Comment lancer son activité ?  

L’accueillant.e d’enfants indépendant.e doit s’affilier auprès d’une Caisse d’assurances sociales. 

Depuis le 1er janvier 2020, comme tout autre porteur-se de projet, l’accueillant(e) d’enfants indépendant.e doit suivre un processus préparatoire préalable à son autorisation. 

  • Accueillant.e salariée  

L’accueillant.e salarié.e signe un contrat de travail à domicile avec un Service d’Accueil d’Enfants (SAE), qui devient donc son employeur. 

Les conditions de travail  

Les accueillant.es salarié.es bénéficient d’un emploi stable avec un salaire fixe, d’une protection sociale complète et de congés payés. 

Le ou la professionnel.le travaille seul.e et à temps plein (minimum 10h/jour – 5j/semaine). 

Comment devenir accueillant.e salarié.e  ? 

La première étape consiste à contacter un Service d’Accueil d’Enfants (SAE) près de chez soi pour déposer sa candidature. 

Il faut que la formation suivie par le ou la candidat.e soit reconnue. 

Le lieu d’accueil doit être conforme à un certain nombre de règles émanant des autorités compétentes (ONE, Service d’incendie, urbanisme…). 

Enfin, l’ONE marque son accord ou non sur l’ouverture du lieu d’accueil par l’accueillant.e qui peut signer – en cas de réponse positive – son contrat de travail. 

Lire sur le site de l’ONE : Les étapes pour devenir accueillante salariée 

  • Accueillant.e conventionné.e (fin du statut d’ici 2025) 

Depuis le 1er janvier 2020, les nouveaux-elles accueillant.es sont engagé.es d’office avec un contrat de travail et non plus en tant qu’accueillant.es conventionné.es. D’ici 2025, toutes les accueillant.es conventionné.es devraient passer sous statut salarié. 

Un.e accueillant.e conventionné.e peut accueillir les enfants à son domicile ou dans un lieu adapté mais est encadré.e par un par un Service d’Accueillant.e.s d’Enfants Conventionné.e.s (SAEC) avec lequel il ou elle signe une convention de collaboration. 

Ni salarié.e, ni indépendant.e  

Le statut d’accueillant.e conventionné.e permet d’avoir accès aux allocations familiales, à la pension, revenu de remplacement en cas de maternité… mais pas aux congés payés, au pécule de vacances ou encore au chômage. 

L’accueillant.e conventionné.e n’a pas le statut d’indépendant.e. Ainsi, il ou elle n’est pas directement payé.e par les parents mais par le SAEC qui lui verse une indemnité. 

Les salaires 

Le salaire de l’accueillant.e d’enfants dépend de son statut : 

  • L’accueillant.e salarié.e   : le barème est défini par des accords sectoriels (CP332 pour les ASBL/ Comités C pour les pouvoirs publics locaux). 

En ce qui concerne les barèmes de la Commission Paritaire 332, le salaire de base annuel est de 14.356,35€ bruts en début de carrière. Les rémunérations minimums et effectives des accueillants d’enfants à domicile ont été majorées au 1er janvier 2022. 

  • L’accueillant.e indépendant.e fixe ses tarifs. Selon le site Référence, un.e gardien.ne d’enfants (ancienne dénomination) gagne entre 1400€ et 2065€ en début de carrière. 
  • L’accueillant.e conventionné.e  : au 1er avril 2020, les indemnités étaient fixées à 22,02 € brut garantis par journée d’enfant présent, et 13,21 € brut garantis par demi-journée de présence, quelle que soit la participation financière des parents qui participent en fonction de leurs revenus. Ces indemnités reçues ne constituent donc pas un réel salaire, mais sont exemptes d’impôt. 

Lire aussi : Tout savoir sur le contrat de gestion de l’ONE 2021-2025 ! 

Les perspectives et alternatives 

Selon le parcours de formation suivi, l’accueillant.e d’enfants peut ensuite se tourner vers une autre voie. 

Les milieux d’accueils divers ouverts aux diplômes de l’EFP / l’IFAPME 

Depuis le 1er janvier 2020, les personnes ayant le certificat de chef d’entreprise « d’accueillant·e d’enfants » de l’EFP / l’IFAPME peuvent postuler dans des milieux d’accueils divers, au même titre que les personnes ayant le certificat de qualification de puériculture, d’agent d’éducation, d’éducateur (Promotion sociale) ou auxiliaire de l’enfance. 

Plus de débouchés pour les auxiliaires de l’enfance  

Les personnes ayant le certificat de qualification d’auxiliaire de l’enfance, accompagné d’un CESS, peuvent travailler : 

  • comme personnel encadrant les enfants dans un milieu d’accueil non subventionné collectif (maisons d’enfants, haltes-garderies, haltes-accueils, etc.) ; 
  • comme personnel de puériculture dans un milieu d’accueil subventionné collectif (crèches, prégardiennats, maisons communales d’accueil de l’enfance, crèches parentales, etc.) ; 
  • (co)accueillant.e d’enfants subventionné.e et autonome ; 
  • en crèche au même titre que les personnes ayant le certificat de qualification de puériculture. 

Ouvrir sa propre crèche ou devenir directeur/trice 

Depuis le 1er janvier 2020, il faut obligatoirement être titulaire d’un bachelier (diplôme d’enseignement supérieur) pour pouvoir ouvrir une crèche. 

Pour les crèches de 14 places les qualifications reconnues pour faire partie du personnel de direction du milieu d’accueil sont : 

  • bachelier en psychologie (en ce compris les assistants en psychologie) 
  • bachelier assistant social 
  • bachelier soins infirmiers (en ce compris infirmier.e social ou en santé communautaire) / infirmier.e responsable de soins 
  • master en sciences psychologiques et/ou de l’éducation 
  • master en ingénierie et action sociale 
  • master en sciences de la santé publique 

Pour les autres crèches et les Services d’Accueil d’Enfants, il faut également avoir réussi une formation de niveau supérieur (type court ou long) à orientation psycho-pédagogique, de santé ou sociale (bachelier en psychomotricité, bachelier éducateur(trice) spécialisé(e), bachelier instituteur pré-scolaire, docteur en médecine, le bachelier sage-femme). 

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